Ce qu’il faut savoir sur son assurance automobile par RéclameICI

Si il est un domaine où il est important de pouvoir comparer la qualité de service, c’est bien celui des assurances.

Ce qu’il faut savoir sur son assurance automobile par RéclameICI

En effet, tant que vous n’avez aucun sinistre, tout va bien, mais le but de l’assurance est de vous apporter une assistance financière, humaine et logistique quand un sinistre se produit.

Le montant économisé sur la prime peut alors sembler bien dérisoire par rapport aux enjeux. Ce n’est pas parce que l’assurance automobile est obligatoire qu’il faut prendre le prix le moins cher du marché sans se poser de question.

PRIME DE REFERENCE

L’assurance automobile est un budget non négligeable pour l’automobiliste, particulièrement les jeunes conducteurs.

En effet les tarifs des assureurs sont pratiqués par rapport à la sinistralité statistique du conducteur.

Si celui-ci est novice, il est plus à risque d’avoir un accident, et donc de coûter cher à son assurance.

Les assureurs en France récompensent les conducteurs peu accidentogènes par le principe du bonus / malus.

Le principe est simple : en fonction de différents critères, l’assureur va définir une prime de référence. Les critères principaux sont :

  • Conducteurs désignés au contrat (principal, secondaire)
  • Le sexe du conducteur n’est plus considéré (même si, oui, il paraît que les femmes sont moins dangereuses au volant que les hommes ;)
  • Age des conducteurs et expérience (nombre d’année de permis)
  • Lieu de résidence
  • Type d’assurance souhaitée (tout risque / tiers / tiers et vol)
  • Véhicule (marque / modèle / version / âge)
  • Parking habituel du véhicule (couvert ou dans la rue)
  • Montant de la franchise en cas d’accident responsable

En fonction de ces critères, l’assurance définit un montant de base à acquitter qui peut varier d’une année sur l’autre en fonction des vols de véhicules dans la région, de la météorologie (si il y a beaucoup de catastrophes naturelles : inondation ou tempêtes), du nombre d’accidents et de la marge de la compagnie d’assurance.

Attention, le montant de la franchise peut-être augmentée dans certains cas, notamment si vous prêtez le véhicule à un jeune conducteur.

LES CRITERES IMPORTANTS

Bien entendu, vous pouvez avoir vos propres critères de choix, et la comparaison peut être fastidieuse. Notre partenaire Selectra peut vous aider à y voir clair en matière de prix par rapport à vos besoins sur la formule la plus adaptée (tout risque, tiers, tiers vol…) sur leur guide.

Cependant, nous vous invitons à porter une attention particulière à certains points, trop souvent négligés :

  • Montant de la franchise : en cas de dommage responsable ou sans tiers identifié, la franchise sera déduite du remboursement de votre assureur. Celle-ci peut fluctuer si vous prêtez votre véhicule notamment à un jeune conducteur.
  • L’option Effet Personnels couvre votre matériel à bord de votre véhicule (souvent peu ou pas assuré si vous subissez un vol ou un vandalisme)
  • L’option « Garantie corporelle du conducteur » : votre assureur vous couvre habituellement si vous n’êtes pas responsable ET si le tiers ayant causé l’accident a été identifié.

Etant donné le nombre de conducteurs sans assurance actuellement, il est vraiment recommandé d’avoir une couverture suffisante pour vous permettre de couvrir d’éventuels frais médicaux ou une indemnisation correcte en cas d’invalidité permanente.

  • Assistance 0km : souvent les contrats par défaut prévoient pour avoir un prix très attractifs une prise en charge en cas de panne en règle générale à moins de 50 kilomètres de votre domicile. Hors, statistiquement, les besoins d’assistance ont lieu à proximité de votre domicile, notamment si vous utilisez votre véhicule pour vous rendre au travail.
  • L’option Protection juridique vous permet d’accéder à une assistance juridique en cas de problème lié votre véhicule (vente, accident, recours contre l’établissement vendeur…)
  • La garantie « Honoraires d’expert » proposée par certaines assurance permet le cas échéant de faire intervenir aux frais de votre assureur un expert indépendant en cas de contre-expertise à hauteur du montant prévu au contrat. Cela peut vous permettre d’être serein en cas de gros dommages matériels ou de dommages corporels.
  • En fonction du véhicule assuré, il peut être judicieux de souscrire une assurance « valeur à neuf » vous permettant pendant les premières années d’assurance d’être remboursé au prix d’achat.
  • Enfin la garantie « Panne Mécanique » vous couvre en cas de réparations à effectuer sur votre véhicule (en général, celle-ci est limitée à certains organes du véhicule, en excluant les réparations dues à une usure normale et ne dispense pas de faire entretenir correctement son véhicule).

BONUS/MALUS

Le système de bonus/malus s’applique sur la prime de référence, c’est un coefficient multiplicateur en fonction de votre historique en tant que conducteur.

Une année passée sans accident responsable, votre bonus/malus est multiplié par 0,95.

Un accident responsable dans l’année, votre bonus/malus est multiplié par 1,25.

Si vous êtes partiellement responsable (50%), vous devez multiplier par 1,125 votre coefficient de bonus/malus.

Lorsque vous vous assurez pour la première fois (hormis reprise partielle de bonus si vous avez conduit par exemple le véhicule de vos parents ou un véhicule d’entreprise), votre coefficient est de 1,00

Le coefficient de bonus/malus traditionnellement ne peut descendre au-dessous de 0,5 même si certains assureurs permettent d’aller jusque 0,35.

Pour parvenir au précieux sésame (le bonus « 50 ») il faut donc 14 ans d’assurance sans accident, sauf à obtenir la reprise du bonus de votre conjoint ou de vos parents ce qui est une pratique assez répandue.

Certains assureurs permettent également au bout de plusieurs années sans accident avec un bonus 50 (donc un coefficient de bonus/malus de 0,5) d’obtenir ce coefficient à vie (tant que vous restez chez eux).

Pour savoir quel montant annuel de prime d’assurance vous allez devoir payer, il faut ainsi multiplier la prime de référence par le coefficient de bonus/malus.

Le calcul du montant de la prime de référence reste opaque (à la discrétion des compagnies d’assurance).

Il apparaît cependant que la prime de référence est personnalisée en fonction de votre profil de conducteur également.

Par exemple, le fait d’avoir des accidents non-responsable est un facteur de « risque » pour un assureur qui considère que quelqu’un qui roule prudemment peut généralement éviter tout accident.

En effet, un accident non-responsable coûte de l’argent à votre compagnie en raison de la convention signée entre les assureurs (convention IRSA).

Dès lors, si vous cumulez plusieurs accidents, vous risquez malgré le fait qu’aucun tort ne puisse vous être reproché d’être considéré comme un mauvais assuré (à défaut d’être un mauvais conducteur).

En cas d'accident, et avant d'envoyer votre constat à votre assureur, n'hésitez pas à le faire vérifier par notre partenaire Les Affranchis pour établir votre responsabilité sur le site VérifConstat. En effet, si vous n'avez aucune responsabilité, vous pourriez alors bénéficier du recours direct qui évite toute déclaration à votre assureur et permet une prise en charge par l'assureur adverse.

AUGMENTATION DE PRIME & RESILIATION ABUSIVE

Même les sinistres anodins tels que des bris de glace (en général totalement pris en charge sans franchise) sont considérés par les assureurs comme des révélateurs de conduite à risque. En effet, la probabilité est grande qu’un impact sur votre pare-brise ait été causé par un camion derrière qui vous rouliez. L’assureur va alors considérer que vous êtes imprudent, et si il y a plusieurs bris de glace dans votre historique, majorer votre prime de référence, car vous aurez potentiellement un accident plus important ultérieurement.

Les assureurs pratiquent souvent des augmentations de la prime de référence si vous avez « subi » des accidents non responsable, et même dans certains cas, vous résilie à l’initiative de la compagnie.

Cela peut paraître anodin, mais un simple test sur un comparateur d’assurance vous permettra de constater que le résilié est un pestiféré. Personne n’en veut. Et quand une assurance ne veut pas de quelqu’un, elle pratique des tarifs prohibitifs pour le dissuader de venir.

Dans ce cas là, il faut agir et vite. Réclamez ICI.

Vous n’aurez probablement pas la possibilité (ni l’envie) de rester chez votre assureur, mais au moins vous pourrez trouver une autre compagnie pour un prix raisonnable si vous parvenez à résilier vous-même le contrat plutôt que d’être résilié.

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